Spleen....

Cette photo jaunie tombée par inadvertance sur le sol, souvenirs sépia échappé de cette vieille boite a chaussure, remplie de trésors délicieusement noués d’un ruban de soie, qui en son temps fut écarlate. Cette page du passé qui vient se rappeler a moi, frappant à la porte du temps écoulé beaucoup trop vite, laissant dans mon cœur ce trouble oublié.

Les jambes en tailleur et les coudes sur le bord du lit, je contemple ce bout de papier mainte fois regardé, tourné entre les mains, plié en quatre glissé tant de fois précieusement dans une poche. Témoin de joie, d’espoirs, de rêves et de pleurs, remisé, caché pour oublier la douleur et une vague de nostalgie d'un temps oublié vient prendre mon cœur et raviver mes sentiments passés.

Que d'eau passée, sous le pont de ma vie, entre ce doux moment d'innocence partagée un été et une année durant , combien de sentiments, de doux rêves , de serments ou l’on comptaient nos futurs enfants et la folie sage presque résignée d’aujourd’hui.

La pluie bat sur mes fenêtres par cette froide journée dépouillant mon âme de sa lumière, le temps d’un souvenir, mon cœur un instant s’arrête sur ses traits aimés si souvent caressés sur le papier , souvenir du gout de ses lèvres , de la douceur de sa peau , souvenirs de ses folies la nuit venue nous cachant dans les dunes , de cette innocence offerte a ce jeune amant timide , le visage rosie par le trac et mes larmes coulant emmenant avec elle l’enfance perdue ., le premier a avoir prit mon corps me faisant passer de l’adolescente a la femme . Il s'en est allé emportant avec lui mon innocence et ma jeunesse cette douce candeur de vivre et il n'est plus que pigments fanés sur un bout de papier jauni.....

Krystal de la Luna

waow krystal c'est trés bien écrie sa félicitationnnne
bravo

Merci , j'adore ecrire , n'oublie pas que je suis scribe , la peinture et l'ecriture me sauvent de bcp de chose ..

On ne peux pas enfermer totalement quelqu'un ..

c'est bien vrais krystal .

Codes barres, homme ou femme réduit a un simple numéro

Dénie de son essence propre, de sa liberté.

Appartenance déstructurante, avilissant l’imaginaire, l’imprévisible ce qui fait l’homme libre.
Oublie de l’être au profit d’un seul, esclavage organisé au point de le comptabiliser comme un bétail ..

Big brothers est parmi nous depuis des générations, codifiant, rangeant chacun selon son poids sa nature ses perversions. Classant inlassablement son cheptel, la matrice est elle si loin de nous ou est telle déjà codifiée en nous nous programmant pour son seul service ?

Codés estampillés homme femme, avons-nous encore notre libre arbitre ou somme nous juste des pantins manipulés aux souvenirs de liberté implantés juste pour nous rassurer et nous mieux maintenir a leur merci. Ou est la réalité celle que nous vivons ou celle implanté ?

Code barres imprimé tatoué.. Mais avez-vous regardé votre nuque ? Sous la peau fine à la lumière n’est ce pas un peu de cette encre dominatrice que l’on devine ?

[Les années ont laissées écouler le sable du temps. Les passions du début sont devenues des habitudes.. les petits rien des océans infranchissable insupportable, les silences complices se sont fait lourds étouffant remplacé par ceux de la tension

Partir, rester ? Des heures, des mois ou la question tourne et retourne chaque nuit dévorant le sommeil anéantissant la volonté, ruinant peu a peu la confiance ..

Heures de joies contre heure de cris. Pleurs étouffés dans le silence de sa souffrance, une fois la passion envolée il ne reste que les regrets la désillusion et la terrible question : me serrais-je trompée ?

Cruel choix, Devoir oublier le passé , détruire le présent pour aller vers un futur inexistant, rester et vivre en sachant que rien ne serra plus pareil, parce que l’on sait

Le choix du départ, le choix de la rupture, blesser en quittant, ou rester en mentant et en se mentant a soi même a ses idéaux ? et disparaître dans sa rancœur d’être ainsi prisonnière

Des affaires a emmener, ne rien oublier pour éviter de croiser l’autre au détour d’un souvenir, , quoi emmener au final , peu tout rappelle ce passé ce présent et pour ne pas souffrir ne rien garder……………. Mais déjà je parle comme quelqu’un de déjà parti, ma décision serait elle déjà prise

Ais je une valise ou deux ? Peux être un sac en plus. Faut-il garder les photos souvenirs communs d’un temps que l’on veut oublier ……... Me voila encore sur le départ, une valise dans un couloir …image cliché vu milles fois mais si réelle aujourd’hui..[

] Courage d’attendre son retour lui parler, pleurer, implorer son changement, qu’il me retienne au nom de quoi ? D’un amour mort qui crève le cœur et dévore l’âme…….. mais déjà je pose la lettre sur son bureau. Déjà mes valises sont prêtes. Cruelle je suis j’avais déjà ma réponse mais le niais

Le taxi m’attends alors que je regarde une dernière fois ce qui a fais ma vie si longtemps, mon futur m’attends froids ds un lit vide, ma peau délaissée de ses caresses, mais les images de ces années passent devant mes yeux, un regret, une hésitation,… je peux encore tout changer..il suffit que

Le taxi klaxonne insensible a ma peine et a mon désarrois, il pleut, la porte se referme sur ce passé dont j’ai décidée de fermer la porte, voulant oublier les années « bonheur » oubliant déjà celle qui m’ont fait tant pleurer

Il pleur sur mon cœur des larmes amères, je me glisse dans le taxi la tête posée sur la vitre une larme perle sur mes cils, mon cœur renversé ............................

Je suis partie ……………

pppppppppppffffffffff la je sais plus tant de silence a travers tes mots,je suis sciée,emue,j'en perd mes mots
mes valises sont bouclées depuis des années sur le seuil de ma porte,unjour je partirai avec tous mes bagages,dans un monde meilleur,j'y trouverai un jour la mere que j'ai pas eu,un pere ford et courageux.......le simple droit d'exister.......suis sur le c........